Les plus grands chasseurs de trésors d'aujourd'hui ne sont pas - comme on pourrait le croire - des aventuriers aux gros bras ou des farfelus plus ou moins marginaux, mais quelques sociétés multinationales, associées aux banques et parfois même aux instituts de recherche financés par certains Etats.
Car les trésors se font rares.
Au fond des mers, là où repose le plus grand nombre de cargaisons précieuses, il faut aller les chercher de plus en plus loin, de plus en plus profond.
Plusieurs dizaines d'épaves coulées surtout pendant les deux conflits mondiaux renferment des tonnes d'or, des dizaines de tonnes d'argent.
Elles sont connues et répertoriées, mais... reposent par plusieurs centaines, voire plusieurs milliers de mètres de fond.
Ce n'est que depuis quelques années que les techniques de plongée, soit avec des hommes, soit avec des sous-marins, permettent d'atteindre de telles profondeurs et même d'y travailler.
Mais les investissements de ce genre d'opérations sont à la mesure des trésors convoités: énormes.
Le film L'OR DES ABYSSES fait découvrir l'univers insoupçonné et secret de cette chasse au trésor pratiquée à la fois comme un investissement et comme une industrie, où on aura la surprise de découvrir quelques grandes sociétés bien connues et même un organisme public français.
Mais pour une fois il ne s'agit ni d'un film d'archives, ni d'un film à base d'entretiens avec des interviews de témoins...
La caméra était là, elle a filmé des lingots d'or au moment même où ils arrivaient à la surface, comme elle a filmé des hommes ramassant à pleines mains des pièces d'or remontées d'une profondeur de trois cent mètres.