Ce film est une histoire vraie, l'aboutissement d'une aventure et d'une passion portée par deux hommes depuis vingt cinq ans.
Le premier est Michel L’HOUR, patron de l’archéologie sous marine en France. Le second, le réalisateur Karel PROKOP, est l’auteur du documentaire.
C'est l’histoire d’une épave mystérieuse et de son fabuleux trésor perdu à Bassas da India, l’un des lieux les plus reculés de la planète.
Les deux hommes s’y étaient rendus pour la première fois en 1987 avec une expédition qui s’était soldée par un échec à cause des dangers de ce récif isolé en plein Océan Indien.
Ils étaient depuis obstinés par l’idée d’y retourner et y sont finalement parvenu en 2011 dans le cadre d’une mission scientifique du MARION DUFRESNE, le plus gros navire océanographique français.
Pourront-ils retrouver les vestiges de la caraque SANTIAGO, perdue en 1585 avec 400 000 pièces d’argent à son bord, où vont-ils constater qu’une fois de plus, les pilleurs d’épaves y sont passés avant ?
C’est ce que raconte le film, en montrant le jeu de cache-cache qui se déroule dans les profondeurs des océans entre les chasseurs de trésors et les archéologues. Ces derniers tentent de sauver et de préserver avec des moyens souvent limités les richesses englouties qui représentent le plus grand musée au monde et d’alerter l’opinion internationale sur la menace de sa disparition à des fins mercantiles.
La recherche archéologique se transforme finalement en véritable enquête à travers plusieurs continents pour retrouver un mystérieux aventurier qui aurait, le premier, mis la main sur le fabuleux trésor et que les auteurs du film finissent par découvrir sous les traits d’un paisible citoyen suisse à Bâle, où il accepte de leur livrer son témoignage…et ses archives.
Considérant que la thématique de ce documentaire est en parfaite concordance avec son action pour la Protection du Patrimoine Mondial Subaquatique, l’UNESCO a accordé au film
LE SECRET DU TRESOR DE BASSAS DA INDIA son Haut Patronage.
Première diffusion: le 1er juin 2013 à 20h40 sur ARTE.